Cette séance sera l’occasion d’examiner plus en détail la façon dont la relation entre la transition vers une économie neutre en émissions et l’égalité des genres peut favoriser la neutralité climatique et la résilience, notamment grâce au rôle que jouent les femmes en tant que leaders et championnes de la durabilité. Les répercussions du changement climatique et de la pollution sur les femmes seront étudiées, ainsi que les difficultés spécifiques auxquelles elles sont confrontées pour faire entendre leur voix lorsqu’elles relèvent ces défis. La réunion offrira également aux participants la possibilité de présenter des exemples de méthodes grâce auxquelles ils réussissent à faire tomber ces barrières, notamment par le biais de la coopération internationale pour le développement. En outre, la discussion portera sur l’élimination des obstacles engendrés par les normes sociales profondément enracinées et les entraves à l’égalité et mettra en lumière des moyens grâce auxquels les femmes pourraient accéder aux opportunités économiques et aux rôles de leadership pour faire progresser les activités économiques « vertes » à l’appui de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à ses effets ainsi que de la protection des écosystèmes aux niveaux national, régional et local.

Cette séance sera l’occasion de mettre en lumière les dynamiques de genre dans le contexte de la transformation du secteur de l’énergie en analysant minutieusement le paysage actuel et en jetant les bases d’une transition énergétique plus inclusive. On examinera des stratégies d’élaboration de politiques énergétiques tenant compte de la problématique du genre qui garantissent que les femmes, au-delà de supporter les coûts de la transition énergétique, y contribuent activement et en bénéficient. La discussion portera également sur les opportunités économiques qui s’offrent aux femmes travaillant dans le secteur des énergies vertes et sur les principaux défis auxquels elles sont confrontées.

La transformation numérique offre de nouvelles pistes pour promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles. Toutefois, en raison de la discrimination, des stéréotypes négatifs et des préjugés sociaux et culturels, il est plus difficile pour elles de s’épanouir dans une économie et une société à forte composante numérique. Les femmes et les filles ont souvent moins de possibilités d’éducation ou sont moins susceptibles de les saisir dans une économie à forte composante numérique, ce qui limite leurs possibilités en termes de carrière. En outre, les femmes sont beaucoup moins nombreuses que les hommes à se lancer dans l’innovation ou l’entrepreneuriat, ce qui limite leur influence sur la transformation numérique. La victimation en ligne et le cyberharcèlement touchent tout particulièrement les femmes et les filles, ce qui constitue un risque important. La difficulté à accomplir les tâches quotidiennes en raison de l’utilisation de l’internet ou des médias sociaux, que l’on appelle également « l’utilisation problématique d’internet et des médias sociaux », suscite également des préoccupations croissantes, en particulier pour les femmes. Cette séance sera donc l’occasion d’étudier les disparités entre les genres dans le domaine du numérique ainsi que les risques pour la santé mentale des femmes et des filles, en vue d’identifier les domaines prioritaires auxquels les pouvoirs publics doivent s’attaquer par le biais d’initiatives ciblées.

Discours de bienvenue et réception de réseautage, favorisant les discussions informelles et le renforcement des relations.

Panel 1 : La partie émergée de l’iceberg/au-dessus de la surface de l’eau : les obstacles structurels à l’égalité des genres Cette séance sera l’occasion d’analyser les barrières à l’égalité des genres les plus persistantes dans le paysage mondial dynamique et de réfléchir à des approches multisectorielles coordonnées visant à les faire tomber. Les participants à la première table ronde étudieront la nature des obstacles structurels qui persistent obstinément dans les différents domaines de l’action publique en mettant en lumière les progrès accomplis par les pouvoirs publics pour les surmonter (par exemple en ce qui concerne la garde d’enfants, le congé parental rémunéré et les mesures en faveur de la transparence salariale) et en réfléchissant à des pistes pour l’avenir.

Panel 2 : La partie immergée de l’iceberg/sous la surface de l’eau : masculinités et normes sociales restrictives La deuxième table ronde portera sur les barrières souvent invisibles, comme les formes de masculinité et les normes sociales, qui sont encore plus répandues. Le panel réunira diverses parties prenantes qui examineront des solutions collaboratives à la violence fondée sur le genre, aux pratiques discriminatoires des institutions sociales, aux normes sociales néfastes, aux relations de pouvoir inégales et aux stéréotypes de genre. Dans l’ensemble, la séance visera à identifier des solutions communes pour garantir l’égalité des genres partout dans le monde. Elle mettra également l’accent sur le pouvoir transformateur que peuvent avoir les dirigeantes pour faire en sorte que les processus d’élaboration des politiques soient holistiques et inclusifs et prennent en compte la question du genre.

Cette séance sera l’occasion d’examiner en détail le rôle essentiel de l’action publique et de l’affectation des ressources dans le cadre des transitions verte et numérique, ainsi que leur impact sur l’égalité des genres. Elle visera à mettre en lumière les outils innovants et concrets que les pouvoirs publics et les organisations peuvent utiliser pour favoriser des transitions inclusives en termes de genre à la fois dans le domaine de l’environnement et du numérique. Plus spécifiquement, elle se focalisera sur les évaluations d’impact selon le genre, la budgétisation sensible au genre et la prise en compte de la dimension du genre dans les marchés publics, qui sont des outils essentiels pour veiller à ce que la transition écologique comme la transition numérique tiennent compte des besoins et des contributions spécifiques des femmes et des hommes. On examinera en outre le rôle central que jouent les données dans ces processus. L’accent sera mis sur la nécessité de disposer de données complètes et intersectionnelles et non pas simplement ventilées par genre. Une telle approche est essentielle pour pouvoir rendre compte des expériences nuancées que vivent différents groupes de personnes dans des contextes sociaux, économiques et culturels variés, en particulier dans les domaines des transformations environnementales et technologiques. La séance aura pour but d’examiner les moyens de rendre ces données plus accessibles et plus pertinentes pour les responsables de l’action publique. L’objectif sera ainsi de combler activement la fracture entre les genres, en veillant à ce que les femmes soient non seulement des participantes, mais aussi des leaders dans les transformations écologique et numérique qui façonnent notre avenir commun au niveau international.

Récapitulatif des idées clés et des enseignements tirés de la journée : construire la voie à suivre.