OECD Global Forum: Building Trust and Reinforcing Democracy

Programme Du jour

17/11/2022
08:30 - 09:20
Séance plénière 1 — Prendre le pouls des démocraties de la zone OCDE : la confiance dans les institutions publiques
Dans les pays démocratiques, la confiance est un indicateur important pour mesurer la façon dont les citoyens perçoivent la qualité des institutions publiques et le lien qu’ils entretiennent avec elles. L’Enquête 2022 de l’OCDE sur les déterminants de la confiance dans les institutions publiques dresse pour la première fois un panorama complet de la confiance que les citoyens accordent à l’aptitude des pouvoirs publics à travailler et à obtenir des résultats. Elle donne des éléments probants concrets sur les valeurs, processus et réalisations de la vie démocratique qui déterminent la confiance des citoyens de 22 pays de l’OCDE. Au cours de cette séance, on examinera comment les institutions publiques, la société civile, les entreprises, les universités et les médias peuvent utiliser ces éléments probants pour renforcer la démocratie.
09:20 - 10:10
Séance plénière 2 — Renforcer les écosystèmes de l’information et lutter contre la mésinformation et la désinformation
La propagation de contenus de mésinformation et de désinformation altère sensiblement le débat public, favorise la polarisation et menace la démocratie et la stabilité dans les pays en développement et développés. Des solutions nationales à l’échelle de l’ensemble de la société, mais aussi des solutions plus mondiales sont nécessaires à court et à long terme pour garantir la bonne santé du paysage de l’information, qui est essentielle à la solidité des systèmes démocratiques. L’agression de la Russie contre l’Ukraine a souligné la nécessité pour les démocraties de lutter pour la vérité et de donner plus de place à un dialogue et un débat fondés sur des données objectives. Pour faire face aux menaces liées à la mésinformation et à la désinformation, il faut des réponses pluridisciplinaires englobant la protection de la liberté des médias, l’amélioration de l’éducation aux médias et à l’information et la promotion d’une communication publique efficace. Pour être efficace au XXIe siècle, l’action publique doit également tenir compte du rôle des réseaux sociaux mondiaux et trouver des solutions stratégiques et réglementaires innovantes qui améliorent l’espace informationnel et préservent la liberté d’expression. Il est maintenant largement admis qu’une approche à l’échelle de la société dans son ensemble est nécessaire, ce qui implique de nouveaux types de partenariats entre les pouvoirs publics, la société civile et, sur certaines questions, les réseaux sociaux. Cette séance offrira aux délégués l’occasion d’une discussion associant plusieurs parties prenantes consacrée à la lutte contre la désinformation et la mésinformation au niveau mondial et dans différents contextes nationaux et au renforcement de la résilience démocratique.
10:10 - 10:30
Pause
10:30 - 12:20
Séance plénière 3 — Renforcer l’intégrité et contrer l’influence indue dans les démocraties
L’intégrité est une valeur inhérente à la démocratie qui garantit que les institutions publiques répondent aux intérêts de la population. Des élections à la mise en œuvre des politiques publiques, l’intégrité garantit que chacun a voix au chapitre, que les élus représentent correctement les intérêts de leurs concitoyens et y répondent, qu’aucune influence indue n’est exercée sur les politiques publiques et que, dans l’ensemble, l’action des pouvoirs publics est conforme aux intérêts de la population. Des systèmes préservant solidement l’intégrité contribuent également à renforcer la résilience face à l’ingérence de pays étrangers non démocratiques. Cette séance offrira l’occasion d’examiner la manière dont les autorités peuvent améliorer l’intégrité dans le cadre des élections, de la vie politique et de l’action publique.
11:55 - 13:15
Déjeuner
13:15 - 14:10
Séance parallèle 1 : Autonomisation des jeunes et justice intergénérationnelle
Les données de l'OCDE montrent que les jeunes ont tendance à avoir moins confiance dans les institutions publiques. En outre, ils continuent à ne pas avoir voix au chapitre dans la vie publique. Par exemple, seuls 22 % des membres du parlement ont moins de 40 ans. moins de 40 ans et, dans certains pays de l'OCDE, moins de 5 % des employés de l'administration centrale ont 35 ans ou moins sont âgés de 35 ans ou moins. Il est désormais bien établi que la crise du COVID-19 a touché les jeunes de manière disproportionnée, avec des risques probables d'exclusion. Il est désormais bien établi que la crise du COVID-19 a affecté les jeunes de manière disproportionnée, avec des conséquences probables sur leur confiance dans les institutions publiques. Dans le même temps, les jeunes ont pris la tête de mouvements sociaux pour demander plus d'ambition dans la lutte contre le changement climatique et ont joué un rôle important dans le renforcement de la résilience de la société pendant la pandémie. Cette session sera l'occasion de discuter de la manière dont les gouvernements peuvent renforcer la participation des jeunes aux processus démocratiques et promouvoir le bien-être des jeunes d'aujourd'hui et des générations futures, également dans le contexte du vieillissement de la population.
Séance parallèle 2 : Protéger l’espace civique et améliorer la participation et la représentation
Alors que dans de nombreux pays, l'espace civique est mis à rude épreuve et la participation politique est en déclin, les démocraties renouvellent leur engagement en faveur des libertés civiles par des moyens novateurs permettant d'associer utilement les citoyens à la prise de décision publique, notamment au niveau local et municipal. Grâce à des outils innovants, ces initiatives cherchent à responsabiliser les citoyens dans les affaires publiques et le contrôle du gouvernement, par exemple sous la forme d'un gouvernement ouvert, d'assemblées de citoyens, de plateformes consultatives, d'initiatives de crowdsourcing, d'activisme civique, et bien d'autres. Ces initiatives constituent une base solide de preuves de "ce qui marche", et la tendance la plus récente a été d'intégrer ces processus en tant que nouvelles institutions qui donnent aux citoyens une plus grande voix entre les élections. Cette session explorera comment les nouvelles formes d'institutions participatives et délibératives, souvent facilitées par les innovations numériques, contribuent à étendre la participation civique et la représentation politique, à renforcer la confiance entre les citoyens et l'État et à revitaliser le tissu démocratique.
Séance parallèle 3 : Citoyenneté et démocratie numériques
La transformation numérique accélérée des gouvernements, des économies et des sociétés a d'importantes implications pour le fonctionnement de la démocratie. importantes pour le fonctionnement de la démocratie. Le renforcement et le renouvellement de la démocratie à l'ère numérique est une question complexe et à multiples facettes, qui nécessite d'explorer les opportunités cruciales que la numérisation offre pour la participation et la représentation démocratiques, ainsi que pour la transparence, la réactivité et la responsabilité des gouvernements, tout en atténuant les risques que présentent les outils numériques pour la démocratie. Les gouvernements de nombreuses démocraties s'attaquent à ces défis, lancent des initiatives novatrices et élaborent des cadres normatifs pour renforcer les droits numériques et protéger la démocratie. Cette session réunira des acteurs de différents secteurs et de différentes régions géographiques pour discuter de ce que l'ère numérique signifie pour la démocratie et de la manière dont les gouvernements saisissent les opportunités et relèvent les défis.
14:10 - 14:20
Pause
14:20 - 15:25
Séance parallèle 4 : des administrations publiques redevables au service de démocraties plus fortes dans les pays partenaires des politiques d’élargissement et de voisinage de l’ue (coup de projecteur sur l’ukraine)
Promouvoir et soutenir un respect systématique des valeurs de l’OCDE et de l’UE — démocratie, liberté individuelle, état de droit et économie de marché — est essentiel pour la paix, la sécurité et la stabilité. La mise en place d’institutions redevables et de systèmes robustes de gouvernance publique est au cœur de ces efforts. Le sentiment d’éloignement que ressent la population à l’égard des institutions publiques peut entraver l’action menée face à certains des plus grands défis sociétaux et accroître les risques de déstabilisation. Les situations de crise accroissent souvent la cohésion mais, pour maintenir durablement la confiance des citoyens à l’égard des institutions publiques dans les différents pays concernés, il faut améliorer la qualité des services publics et renforcer les institutions publiques. Cette séance offrira aux délégués l’occasion d’une discussion associant plusieurs parties prenantes sur la manière dont les institutions publiques, la société civile, les entreprises, les universités et les médias peuvent, ensemble, promouvoir des administrations publiques redevables qui conservent la confiance acquise durant les crises et répondent aux besoins de la population. L’accent sera mis, en particulier, sur l’Ukraine et sur la réponse apportée par le système ukrainien de gouvernance publique aux défis que pose l’agression menée par la Fédération de Russie.
Séance parallèle 5 : Vers une démocratie verte : le rôle des pouvoirs publics
Une action mondiale ambitieuse en matière de climat et d’environnement impliquera une redéfinition de la gouvernance publique. Les pays doivent progresser sur la voie d’un consensus démocratique et susciter la confiance dans les politiques vertes en utilisant des canaux participatifs plus élaborés pour dialoguer avec les citoyens. Il convient de repenser l’ensemble des outils de la gouvernance publique afin de relever ces défis urgents sur le long terme. Les pouvoirs publics doivent également montrer l’exemple en adoptant un comportement écologique dans leur propre fonctionnement et leurs propres services. Cette séance sera l’occasion d’examiner la marche à suivre pour réussir cette transformation, et les possibilités que celle-ci offre pour favoriser une gouvernance publique de meilleure qualité et des institutions démocratiques capables de tenir leurs engagements écologiques.
Séance parallèle 6 : lever les obstacles à la représentation des femmes
Faire en sorte que les institutions publiques reflètent la diversité de la population qu’elles servent peut améliorer significativement leur équité et leur réactivité, et renforcer la capacité des démocraties à relever efficacement les défis mondiaux. En effet, comme le montre une étude de l’OCDE (à paraître), une représentation paritaire au parlement est associée à une plus grande satisfaction à l’égard de la démocratie et à une confiance accrue des citoyens dans le processus décisionnel. La représentation et la participation des femmes dans la vie publique se heurtent toutefois encore à des obstacles présents de longue date, mais aussi plus récents, notamment les normes et les stéréotypes sexospécifiques, les difficultés tenant à l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, la relative passivité des partis politiques ainsi que le harcèlement et la cyberviolence. Cette séance réunira diverses parties prenantes afin d’examiner les obstacles à la représentation et à la participation des femmes dans les institutions et processus démocratiques et d’étudier les mesures que les pouvoirs publics pourraient prendre pour prévenir, surmonter et éliminer efficacement ces obstacles, au service de démocraties plus fortes et plus inclusives.
15:25 - 15:30
Pause
15:30 - 16:15
Séance plénière 4 : les défis géopolitiques actuels : conséquences sur l’aide publique au développement
Le Comité d’aide au développement (CAD) s’est engagé de longue date et avec fermeté en faveur de sociétés ouvertes, démocratiques et inclusives et de l’utilisation de la coopération pour le développement comme moyen pour soutenir la démocratie, l’état de droit et les droits de l’homme, y compris la liberté d’expression et la liberté de réunion et d’association pacifiques. Les événements actuels, en particulier la guerre en Ukraine, redistribuent la carte géopolitique mondiale d’une manière qui aura des répercussions profondes et immédiates sur la coopération internationale pour le développement. Cette situation remet en question les modalités selon lesquelles les membres du CAD pourront poursuivre leur engagement en faveur de la gouvernance démocratique, et impliquera de réviser et d’adapter certaines approches pour mieux concilier l’ambition démocratique et les défis de notre époque. Cette séance sera l’occasion d’examiner comment l’aide publique au développement peut continuer de soutenir les forces démocratiques dans un contexte géopolitique fondamentalement différent.
16:15 - 17:30
Dialogue mondial à haut niveau sur le renforcement de la démocratie
Le Forum mondial se terminera par un Dialogue mondial à haut niveau qui sera l’occasion d’un échange de vues sur les principaux défis qui pèsent sur le modèle de la gouvernance démocratique à l’échelle mondiale et sur les possibilités et les leviers d’action publique pouvant être mis à profit pour renforcer ce modèle et l’adapter aux besoins du XXIe siècle. Les conclusions de ce Dialogue seront communiquées à la Réunion ministérielle de l’OCDE sur le renforcement de la démocratie.